association JAR'NATI 
La campagne de dons CREDOFUNDING est terminée ! Merci à tous les donateurs ! nous avons récolté 6891 € !! le projet "un toit pour Dékanmey" va pouvoir se réaliser !
  • Lettre d'info Janvier 2024

    retrospective 2023, bonne lecture ! CLIQUEZ ICI

  • Lettre d'info Octobre 2023

    Voici nos dernières infos sur la distribution des kits scolaires en octobre 2023. Cliquez ICI

  • Mission Janvier 2023

    COMPTE RENDU MISSION JAR’NATI

    JANVIER 2023



    Bénévoles Jar’Nati France en mission : Claire (secrétaire) et Michel Degaud (vice-président), Jocelyn Pras (président).

    Jour 1 : Saint Michel et Dékanmé          

    Nous allons au siège des sœurs de Saint Augustin au quartier St Michel à Cotonou où nous rencontrons sœur Dorothée et la mère supérieure, sœur Philomène. Nous présentons Jar’Nati et ce que nous faisons pour les orphelinats de Boukoumbé et de Perma. Nos réalisations de Tabaaku et de la Cité de la Joie, autonomie en eau grâce à une pompe solaire et un château d’eau, ont inspiré les sœurs de St Augustin pour faire la même chose à Sakété (40 km au nord de Porto Novo). Nous lui donnons une estimation du coût d’une telle réalisation.


    L’après-midi, nous allons à Dékanmé voir sœur Elisabeth et le centre de handicapés qu’elle dirige. 

    Nous nous arrêtons au Jardin Secret à Ouidah pour le déjeuner, et prenons la piste pour rejoindre le centre de handicapés psychologiques et moteurs tenu par les sœurs.


     


    Sœur Elisabeth nous accueille et nous fait visiter le centre. Actuellement il y a 24 pensionnaires, enfants et adultes. Les handicaps sont importants et ne permettent pas d’envisager un retour en milieu familial. Ces personnes sont des exclus de la société. Actuellement les sœurs ne peuvent plus accueillir de nouveaux pensionnaires. 

    Le terrain est grand, avec des zones bien délimitées, mais les bâtiments prévus pour accueillir les handicapés sont mal agencés. Un bâtiment ayant 5 chambres et pouvant accueillir 2 personnes par chambre, n’est pas utilisé car il a en partie été mal conçu. Il y a des infiltrations au niveau du toit terrasse, et les parvis de chaque côté du bâtiment ne sont pas stabilisés et penchent. La solution serait de faire une charpente et de mettre des tôles pour régler le problème des infiltrations. L’autre bâtiment, occupé par les handicapés est pourvu de chambres de petite taille. Il y a 6 lits par chambre, ce qui n’est pas pratique et entraine une promiscuité fâcheuse. Pour certains les nuits sont agitées et des incontinences sont fréquentes. 

    Les besoins exprimés par sœur Elisabeth, en plus de la remise en état du bâtiment non utilisé, sont : des matelas médicalisés, des couches adultes, des matelas, des fauteuils roulants, des ballons, …



    Jocelyn parle du centre Grand Ouest, de Beaurepaire, et émet l’idée de nouer un partenariat avec des soignants pour aider les sœurs dans la prise en charge de ces malades.

    Le poste budgétaire le plus important est celui des médicaments. Ils utilisent des médicaments psychiatriques (neuroleptiques, anxiolytiques, …) qui coûtent cher et qui ne peuvent pas être achetés en dehors du circuit officiel de délivrance du médicament au Bénin.

    Nous quittons Dékanmé en promettant à sœur Elisabeth d’étudier la possibilité d’une aide.


    Jour 2 :

    Nous sommes allés le matin à Dangbo chez Emile Kékélé qui nous a présenté son association Efésia Bénin qui est une association d’aides pour les jeunes, avec des acticités autour de la musique, de la marionnette et de la culture. Il organise des rencontres pour promouvoir le dialogue inter religieux.

    Il est en zone rural. Il a créé une école publique pour que les enfants soient scolarisés près de chez eux. L’école des petits dauphins. Le centre a un projet de crèche et activités d’éveils. (Il nous a remis un 

    dossier de présentation de ses projets) Si nous trouvons une cymbale et un pied de cymbale, un accordéon touches piano, nous ferons des heureux.


    En rentrant de Dangbo où nous avons rencontré Emile Kékélé, nous avons juste le temps de nous changer avant la réunion Jar’Nati Bénin prévue à 17 h.



    Réunion Jar’Nati : Robert, Claire, Ignace, Jocelyn, Armande, Cosme, Michel


    Jour 3 : Voyage en bus pour monter au nord du pays (10h de bus)

    Jour 4 : Natitingou (Mairie et orphelinat La Paix)

    Après un petit déjeuner chez Victor, où nous dégustons de bons croissants et du cake, nous allons avec Karim au rendez-vous de 10 h que nous avons avec le maire Taté OUINDEYAMA.

    Il nous reçoit dans son bureau, en présence de Mr Kadri, CA 3ème arrondissement, et de Mr Béhanzin, secrétaire général de la Mairie.

    Jocelyn fait une présentation de Jar’Nati.


     

    Karim (Jar’Nati Bénin), Claire, Jocelyn, M. le Maire, M. Béhanzin, Michel et M. Kadri

    Le Maire nous a parlé de l’orphelinat de Mama PHEBE, situé sur la colline ouest, dans l’axe du CGE et de la cafétéria de Charitas. Il nous conseille d’aller le visiter.

    Nous quittons le maire qui nous invite pour partager un plat. Rendez-vous est donné pour jeudi soir au restaurant de La Brèche.

    A 14h30, nous prenons la direction de l’orphelinat de Mama Phoébé.

    L’orphelinat de Maman Phoébé se situe sur la colline au nord du quartier d’Yimporima. La voiture de Constante ne peut pas aller jusqu’au bout. Nous finissons à pied. Avant de rentrer dans l’orphelinat, nous passons à côté de l’école privée qui a été financée par l’association Amici d’Africa. Les enseignants sont payés par des dons. Les enfants de l’orphelinat y sont scolarisés pour le primaire.

     


    Quand nous arrivons au portail de l’orphelinat nous constatons que celui-ci est sous la responsabilité de la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance de l’Atacora. Orphelinat « Centre d’Accueil La Paix ».

    L’orphelinat ne bénéficie d’aucune aide de l’état ou des collectivités territoriales. Il ne se finance que sur des dons de particuliers. Les fondateurs sont Mama Phoébé et son mari, couple pastoral. Ils ont créé le centre en 1997 reconnu comme orphelinat et enregistré en 2003.

    La directrice s’appelle Fernande, le comptable Joël, l’assistante sociale Hélène et le président de l’association qui gère l’orphelinat, Mr BIGA.

    Comme dans les autres orphelinats, ils accueillent en plus des orphelins de mère, de mère et de père, les enfants sorciers qu’on leur amène.

    Les enfants peuvent rester jusqu’à la fin de leur adolescence (17 ans). Après, les enfants sont placés dans leur famille plus ou moins proche. C’est l’assistante sociale qui fait les recherches pour retrouver des parents.

     Actuellement il y a 59 enfants. Entre 2018 et 2020 ils accueillaient 131 enfants. Ils rencontrent de grosses difficultés avec les enfants en bas âge (prématurés, bébés). Aujourd’hui il y a un prématuré de 6 mois qui n’est pas passé par l’hôpital mais est pris en charge par une maman. Théoriquement, il faut 1 maman pour 4 enfants. Actuellement il y a 10 mamans et 2 jeunes, Pierre (suivi scolaire et bibliothèque) et Aron (sport), qui s’occupent des adolescents. Il faudrait 15 mamans pour respecter les normes. Cela entraine un problème de rémunération, les mamans devant être rémunérées au salaire minimum.

    En aide, ils ont pu bénéficier de programme du PAM (Programme Alimentaire Mondial), et d’une association italienne, jusqu’en 2019. Avec le Covid tout s’est arrêté.

    Nous constatons que les enfants souffrent de déséquilibre alimentaire, malgré tous les moyens mis en œuvre par l’orphelinat pour assurer l’intendance des repas. Il dispose de terrain pour pouvoir faire de la culture, mais soit le sol est trop pauvre, soit le terrain est trop éloigné pour pouvoir envisager une production suffisante pour l’orphelinat. Cette année ils ont réussi à faire des plantations de maïs, en impliquant les adolescents. La récolte n’est pas terminée, mais cela ne sera pas suffisant. 

     


    Dans l’orphelinat, il y a un forage qui leur donne une autonomie sur l’eau. Une association leur a installé des panneaux solaires et des batteries qui leur permettent d’avoir de l’éclairage extérieur le soir.

    Le président de l’association, Mr BIGA, souhaite créer un centre informatique et une salle de lecture bibliothèque. Il leur faut des ordinateurs portables, des livres jeunesse et des livres scolaires Français et maths (du CE1 à la première). Ils ont récupéré déjà 2 PC portables.

    Nous avons constaté également que certains lits n’avaient pas de matelas (180 X 90). Les enfants dorment directement sur des planches. Il leur manque aussi des moustiquaires imprégnées

    Aron demande également des ballons pour jouer au foot.

    Nous pouvons étudier de récupérer aussi des jouets et jeux éducatifs et de les intégrer dans la prochaine remise de kits scolaires (30 enfants en âge d’être scolarisés). 

    Jour 5 : Perma

    Petit déjeuner pris à l’hôtel avant de prendre la voie pour Perma. 


    Nous sommes accueillis par sœur Denise. Une première constatation, les abords sont mieux entretenus. Au deuxième regard, nous constatons que le terrain a été débroussaillé, des arbres coupés et des cultures effectuées.


     

    La responsable, Sœur Denise, au centre, des mamans, des enfants

    Nous nous installons dans la salle à manger des sœurs pour prendre une collation. Actuellement, il y a 24 enfants à La Cité de la Joie. L’internat est toujours fermé, à l’exception de quelques jeunes filles scolarisées au collège et de mamans qui y logent. 

    Nous faisons connaissance avec Edwige, l’assistante sociale, et retrouvons Samuel, le chauffeur. Les sœurs ont eu en don un nouveau 4X4, Ilux pickup, offert par une grosse église universelle.

    Nous abordons la question de l’entretien du château d’eau après avoir parlé de la mésaventure qui est arrivée à Tabaaku. Sœur Denise nous explique qu’elle fait effectuer un nettoyage tous les trimestres. Nous lui rappelons qu’un nettoyage par semestre est suffisant. Par contre, il faut nettoyer les panneaux solaires plus souvent et surtout en période d’Harmattan. C’est la vente de l’eau qui permet de payer l’entretien. Le bidon de 25 litres est vendu 25 f. Avec Jocelyn, nous allons vérifier le fonctionnement de la pompe grâce au logiciel PumpScann. Tout fonctionne bien, et Jocelyn, accompagné d’Edwige, monte sur le château d’eau pour nettoyer les panneaux solaires qui sont bien sales suite à l’Harmattan.


     


    Cette année la récolte a été plutôt bonne : 300 kg de maïs récoltés, soja, igname, haricots et manioc en quantité suffisante. Un vétérinaire passe tous les trimestres pour surveiller l’élevage de porcs.

    Sœur Denise exprime des besoins : la réfection des foyers des cuisines des enfants et des sœurs ; réfection du lavoir, demandée par les mamans qui font la lessive ; un PC colonne complet avec onduleur pour Edwige et une imprimante laser ; des sous-vêtements pour les enfants et des vêtements ado.

    Nous apprenons des informations sur le budget de l’orphelinat. Il dispose de deux dotations importantes : l’association Aleima (Italienne) pour 1 million 700 mille frs et l’institution des sœurs de St Augustin pour 600 mille frs. La masse salariale s’élève à 310 000 frs par mois. L’assistante sociale est payée 70 000, le gardien est le chauffeur 52 000 et les mamans 40 000.

    Les enfants qui sont scolarisés dans l’école privé paie une scolarité au diocèse.

    Avant de quitter Perma, sœur Denise nous propose son chauffeur et son 4X4 pour notre déplacement à Koubirgou le mardi 14 janvier. 

    Jour 7 : visite de trois écoles (Tchirimina, Sossouna et Kantaborifa)

    Nous prenons le petit déjeuner chez Victor, où Karim nous rejoint. Nous prenons la voie pour être à 9h00 à l’école de Tchirimina. Comme l’année précédente (2021), nous sommes accueillis par la directrice, Mme Coulibali, qui nous fait entrer dans son bureau. Elle nous exprime sa gratitude, et nous signale que grâce à l’action de Jar’Nati auprès des enfants des familles pauvres, elle a constaté que le nombre d’abandons au cours de l’année scolaire a beaucoup diminué pour être proche de zéro actuellement. En effet la plupart des familles pauvres quittent Natitingou en cours d’année pour aller travailler souvent au Nigéria. Elles emmènent leurs enfants avec elle. Ceux-ci reprennent leur scolarité, au retour des familles, après une interruption de plusieurs mois. 

    Dans la cour, devant les bâtiments du groupe C, les enfants bénéficiaires nous font une démonstration de danses pour nous remercier de notre action.


     

    Accueil des enfants

    Ensuite, nous visitons les classes en commençant par le CI pour terminer par le CM2. Nous faisons le même constat que les années précédentes, la classe de CI manque de matériel éducatif.

     

    Grégoire (Jar’Nati Bénin), Michel, Mme Koulibali (directrice) et une enseignante, Claire et Jocelyn



    A 10h30 nous quittons Tchirimina pour nous rendre à l’école d’Yvette Aïbouki (GBO), dans le quartier de Sossouna situé sur la piste qui part à la sortie nord de Natitingou en direction de Guilmaro. Il faut faire 2 km de piste pour atteindre l’école Sossouna. Nous constatons que dès que l’on s’éloigne du centre de Natitingou, la situation des écoles est moins favorable. L’école d’Yvette dispose de 3 salles de classe pour 5 niveaux (CI, CP, CE1, CE2, CM1) et accueille actuellement 177 enfants. Quatre niveaux cohabitent dans deux salles de classe, chaque niveau ayant un tableau situé sur le mur opposé de l’autre. Nous avions vu cela déjà au collège de Vekki.

    Il va sans dire que les apprentissages sont plus difficiles dans ces conditions.    

    La population gravitant autour de l’école de Sossouna est plus pauvre que celle de Natitingou centre. Le terrain est caillouteux et peu propice à la culture.


     

    Deux classes dans la même salle. Un instituteur de chaque côté devant un tableau. Difficile d’être concentré…

    Certains enfants ne bénéficient pas d’un repas par jour et peuvent jeuner durant le WE. L’état fourni de la nourriture ce qui permet à l’école de fournir des repas à midi, qui coûtent 50 frs et dont la participation des enfants est de 10 frs/jour. Mais malgré cela, certains enfants ne mangent pas à l’école, et pas plus chez eux. Pour éviter que la nourriture donnée aux enfants ne soit consommée par les parents, la directrice veille à ce que les repas soient bien consommés sur place. Il lui faut 5 000 fr (8€) par semaine pour nourrir 100 enfants.

    Certains enfants n’ont pas de vêtements corrects (déchirés, usés, …) et ne portent pas de kakis. Nous constatons que de plus en plus d’enfants ne portent pas de kakis, les parents n’ayant plus les moyens d’en acheter. La priorité pour les directeurs est la scolarisation des enfants.

    Le problème se retrouve également avec les fournitures scolaires.

    Les enfants qui n’ont pas de cahier ne viennent pas à l’école.

    Concernant l’école, nous apprenons que cela fait deux mois qu’il n’y a plus d’eau. Les enfants vont au marigot pour chercher de l’eau car au forage le plus proche l’eau est vendue. L’école vend l’eau du puits pour assurer des rentrées d’argent et paie 60 000 frs par an à la mairie pour en assurer l’entretien. La pompe à motricité humaine est en panne. La mairie a aidé à l’achat d’une des deux pièces à changer. Il manque 80 000 frs pour acheter la seconde pièce et réaliser la réparation. S’il n’y a pas d’eau lundi, la directrice fermera l’école. Les membres de Jar’Nati présents décident de financer immédiatement cet achat et demandent à Karim de faire le nécessaire auprès des services compétents à la mairie pour que la réparation soit réalisée dans la journée. Nous verserons 100 000 frs, 80 000 pour la réparation et 20 000 pour financer 15 jours de nourriture pour les enfants qui ne peuvent pas payer la cantine.

    Yvette GBO nous montre ce qui tient lieu de cuisine. 

     

    Un abri composé de montant en bois recouverts de tôles. Elle souhaiterait avoir une cuisine fermée pour pouvoir faire travailler la cuisinière dans de meilleures conditions et remiser le matériel de cuisine sans risque de se le faire voler. Des briques (une centaine) ont été réalisées et attendent dans la cour. Nous demandons à Karim de faire un devis pour la réalisation d’une cuisine fermée en briques. Il en coûterait environ 1 200 euros. Les besoins pour l’école de Sossouna sont : vêtements de 4 à 16 ans ; sous-vêtements ; kits scolaires

    A 15h, nous allons à l’école de Kantaborifa. Le directeur, Mr YANTEKOUA Boni Sabi, nous accueille et nous faisons le tour des classes du groupe B.


     


    Certains élèves avec l’aide de leur professeur nous ont préparé des sketchs. Nous constatons que parmi les élèves certains ont de vrais dons de comédiens.  

     


    A 17h30, nous quittons l’école après avoir accepté l’invitation du directeur à partager un coup à la cafeteria de Charitas. 


    Karim, grâce à ses contacts à la mairie, nous signale que la réparation de la pompe de l’école de Sossouna a été faite. En quittant l’école de Kantaborifa, nous retournons voir Yvette GBO qui nous attend. Nous constatons avec satisfaction que l’eau coule à nouveau à l’école, ce qui va permettre aux enfants de revenir lundi à l’école.


    Jour 8 : Natitingou, réunion avec Anatole et Grégoire

    Une journée réunion de travail avec les Jar’Nati Natitingou, Anatole et Grégoire. 



    Jour 9 : Boukoumbé

    Avant de partir pour Boukoumbé, nous allons visiter le musée de Natitingou. 


     


    Nous apprécions cette deuxième visite effectuée par un guide plus compétent que la fois précédente. Nous profitons également d’une exposition temporaire sur les scarifications en fonction des ethnies.


     


    Nous retournons prendre le repas de midi au Grain de Sel avant de prendre le goudron pour Boukoumbé. Anatole, Grégoire et Constante sont déjà partis, Nous les doublons et arrivons à Boukoumbé en avance par rapport au rendez-vous avec les sœurs. Nous allons prendre une boisson chez Valérie, le maquis où nous avons nos habitudes. Ignace, de Boukoumbé, nous rejoint. Depuis le changement de municipalité, il travaille à la perception de Boukoumbé et il s’est marié.

    Nous rejoignons l’orphelinat de Tabaaku en nous arrêtant auprès de parents de Constante qui nous offrent du Tchoukoutou (bière de mil peu fermenté)  

    Rencontre avec sœur Joséphine, nouvelle responsable de l’orphelinat. Actuellement il y a 6 bébés, 44 enfants et 12 grandes filles. Sœur Claudine s’occupe de l’internat, et une jeune sœur est en formation, sœur Michèle. La nouvelle assistante sociale s’appelle Sylvie. 

     


    Avec Grégoire nous allons dans le carré des enfants pour voir le château d’eau. Nous discutons des derniers prélèvements faits et de la teneur en nitrates. Les personnes du service qui a fait l’analyse donne deux explications. Soit des intrants utilisés autour de l’orphelinat, soit les fosses septiques de l’orphelinat qui lors de la saison des pluies peuvent être responsables de cela. Une chose de sûr, l’analyse ne montre aucune présence de germes pathogènes. Il serait intéressant de refaire une analyse avant la saison des pluies. D’après les services de l’eau,

    il y aurait deux veines qui se retrouvent au niveau du forage, dixit Grégoire. 

    Nous visitons les abris où sont élevés les lapins et les coquelets. Sœur Joséphine nous dit qu’actuellement elle ne vend pas sa production, car nouvellement arrivée à Boukoumbé, elle ne connait pas suffisamment de gens pour développer le commerce. Ignace se propose de faire savoir que des lapins et des coquelets sont disponibles à la vente à Tabaaku. 

     

    Sœur Claudine, Grégoire (Jar’Nati Bénin), Claire, Constante (épouse de Grégoire), Jocelyn, Anatole (Jar’Nati Bénin), sœur Joséphine, Michel.


    Ensuite, nous visitons le carré que sœur Elisabeth voulait transformer en jardin d’enfants. Sœur Joséphine veut en faire un jardin potager et avant cela faire installer des tourniquets pour l’arrosage. Donc installer des tuyaux enterrés et acheter les tourniquets. Michel lui dit que cela est une bien grande dépense pour un système d’arrosage qui n’est plus dans l’air du temps. Michel lui parle des systèmes de gouttes à gouttes et demande à Grégoire de l’informer sur les nouvelles techniques de cultures pour utiliser le moins d’eau possible. Grégoire parle d’un lieu « expérimental » sur Boukoumbé, l’ONG Culture, Education et Recherche pour le Développement (CERD), où ses techniques sont utilisées. Le plus jeune frère de Constante y travaille. Nous programmons d’y aller demain avec sœur Joséphine et Ignace.

    Jour 10 : Boukoumbé

    Après un petit déjeuner bien venu, Michel, Jocelyn et Christophe vont vérifier le fonctionnement de la pompe. Nous constatons que malgré la luminosité du matin, la pompe ne démarre pas. Nous faisons une capture d’écran de PumpScann qui indique "faible puissance". Je prends contact avec Charles Djibodé pour lui signaler cela. Pour lui, c’est soit les panneaux solaires, soit le corps de la pompe. Entre temps, Jocelyn est monté sur la cuve du château d’eau et a nettoyé les panneaux solaires, qui du fait de l’Harmattan étaient recouverts de poussière, et également de fientes d’oiseaux. La cuve est pleine au tiers, ce qui est bien pour le début de journée. Nous décidons d’attendre la fin de la matinée, et un soleil plus près de son zénith, pour conclure sur le bon fonctionnement ou pas de la pompe. 

    Jocelyn constate que l’échelle est de moins bonne qualité que celle de Perma. Des arceaux de sécurité sont dé-soudés.

     


    En discutant de la consommation d’eau avec sœur Joséphine, dans la cour des enfants, nous abordons la question des règles des jeunes filles. Durant celles-ci, par manque de moyens de protection, elles sont susceptibles d’utiliser plus fréquemment les douches. Une solution consisterait à leur fournir des culottes périodiques. Il faut compter une quinzaine de filles concernées.

    En milieu d’après-midi, nous allons au CERD (Culture, Education et Recherche pour le Développement du Bénin) avec sœur Joséphine, sœur Marie Robert et Ignace. C’est une ONG béninoise qui se charge de récupérer des jeunes filles (10 à 24 ans) de familles pauvres ou soumises à un mariage forcé. 


     


    Ils s’occupent de leur donner une éducation sexuelle afin d’éviter les maladies et les risques de grossesses précoces (droit, éducation, protection). Le centre leur donne une formation de couturière et envisage de créer un atelier de tissage traditionnel d’ici la fin du mois. (Sérigraphie, couture, montage panneaux solaires, 700 f/jour sur 3 mois) A la fin de leur formation qui dure 3 ans, et si elles obtiennent leur diplôme, elles reçoivent une machine à coudre pour créer leur atelier. 16 enfants bénéficient également de kits scolaires et d’un petit-déjeuner quotidien. Ils récupèrent des enfants vulnérables, ne les laissent pas errer, les habillent et leur donnent à manger. Ils partent du principe que ces enfants n’ont pas choisi d’être orphelins et pauvres, donc ils les aident et donnent une partie de leur salaire à chaque enfant. 

    Ils pratiquent également l’élevage de volailles et de lapins et donnent des conseils agricoles afin de sensibiliser les agriculteurs et les femmes à produire sainement des légumes. Ils sont également dans un programme d’arboristerie dans le but de replanter des Karités et des Nérés, arbres traditionnels du bénin, en voie de disparition. Pour les agriculteurs c’est une façon de préparer leur retraite, d’avoir des revenus. Ces essences servent également à la construction, la réfection des tatas (Néré pour la couleur, Karité pour l’étanchéité). Ensuite, nous allons voir leur terrain sur lequel ils font du maraichage et la production de Karité et de Néré. 


     


    Dans le programme de reboisement, les pieds de Karité et de Néré sont donnés aux agriculteurs qui se chargent de les planter (bordure de parcelle, bordure de marigot, pleine terre, …). Nous apprenons qu’Hermann travaille avec le centre en tant que conseil.

    Nous passons la fin de l’après-midi dans la cour des enfants, à discuter avec sœur Joséphine. Nous apprenons qu’il y a 3 jeunes filles qui sont venues à Tabaaku pour échapper au mariage forcé. Souvent elles arrivent avec rien, voir nues, et les sœurs sont tenues de les habiller, ce qui a un impact sur leur budget relativement serré.


     


    Sœur Joséphine nous parle de ses projets pour augmenter les revenus de Tabaaku. Elle envisage de faire 4 boutiques le long de la voie. Une pour leur usage et 3 qui seront mises en location (20 000/mois). A la question : y a-t-il une demande pour l’hôtellerie, elle répond OUI. Le projet de finir le bâtiment inachevé est toujours d’actualité. Nous apprenons également que pour parrainer un enfant il faut compter 12 000 f/mois. 

    Nous prenons le repas avec sœur Joséphine, puis nous allons nous installer sur le parvis du bâtiment des sœurs où les enfants et les jeunes filles nous ont préparé un spectacle. Un professeur de danse donne tous les 15 jours des cours à des jeunes filles. Ce sont elles qui animent la soirée, avant de nous inviter à danser, ce qui fait bien rire les enfants et les adultes.


     


    Jour 11 : Mine d’or et école de Koubirgou

    Retour de Boukoumbé. 

    Nous partons à Perma, où sœur Denise nous attend pour le déjeuner. Nous avons rendez-vous à 16h à l’école de Koubirgou, mais avant nous allons à la mine d’or de Kouatena. Sœur Denise a mis à notre disposition son 4X4 et Samuel, son chauffeur. 

    La piste pour Kouatena est particulièrement mauvaise, et la lame n’est pas encore passée pour égaliser les méfaits de la saison des pluies. Nous y allons pour faire des photos des maisons des anciens gestionnaires français de la mine, dont une descendante connait Jocelyn. En 1946, elle habitait là avec ses parents. Le village de Kouatena fait penser un peu aux villes de l’époque du far West. Un monde fou, avec des maquis en nombre, dont celui de Marceline. Nous retrouvons les lieux et les maisons présentent sur les photos que Jocelyn a.

     


    Nous quittons la mine d’or pour aller à Koubirgou. Nous sommes obligés de repasser par Perma, car la piste pour Koubirgou part de la voie, au niveau de Sina Issiré. 20 kms d’une piste correcte car la lame est passée.

    Nous arrivons à l’école de Koubirgou. Vers 16h30 et nous sommes accueillis par des chants d’enfants. Le directeur, Boniface, cousin de Grégoire, nous remercie pour la fourniture de kits scolaires pour les enfants de famille démunies. Le président de l’APE prend la parole (ne parlant pas le français le discours est traduit par Grégoire) pour nous dire que leur plus grand souhait est que l’opération kits scolaires soit reconduite cette année et les années futures.


     

    Ici, des enfants viennent à l’école sans kaki, la priorité étant la scolarisation des enfants et le matériel scolaire. L’école dispose d’une cantine fermée et des ressources alimentaires car les environs de Koubirgou sont propices à la culture et à celle de l’igname en particulier. Leur problème est le manque d’eau car il n’y a pas de puits dans l’école. Il faut aller chercher l’eau loin ce qui n’est pas simple. Ils nous demandent un forage, mais nous leur disons que cela relève de la commune de Natitingou. Ce qui n’empêche pas d’étudier une solution.


     


    Après un passage dans les classes (CP au CM1) et prise de photos d’usage, nous avons droit à une collation (bière, soda, biscuits). Les parents d’élèves, pour nous remercier, nous offrent un poulet bicyclette et une trentaine d’igname. (Nous laisseront le poulet à la Cité de la Joie et nous donnerons les ignames à Yvette pour son école)


     


    Après cette visite pleine d’émotion nous retournons à Natitingou en passant par l’orphelinat pour récupérer notre véhicule.

    Jour 12 : départ de Jocelyn et Christophe pour Cotonou

    Départ de Jocelyn et de Christophe. Karim et Michel les accompagnent au parc à 6h15.

    Michel et Claire resteront au nord plusieurs jours de plus.

    Jour 13 : le bibliobus à l’école de Fifatin

    La première sortie de la saison se passe à l’école publique Fifatin de Cotonou dans laquelle Bernard Porchey parraine 50 enfants pour l’accès au bibliobus.

    La subvention du département de l’Isère a permis de remettre en état le camion qui commence sa saison de 6 mois. Nous avons apposé des autocollants du département sur le camion.

    Toutes les classes ont pu visiter le camion. Une webtv, convoquée par Gisèle la directrice a fait un petit reportage. Ignace a réuni les 6 enseignants pour les sensibiliser à la lecture publique. Son approche est très convaincante.


     


    Au final, l’état du camion n’est pas si mauvais qu’évoqué par Ignace en début de séjour. 

    Le bibliobus manque de BD enfants et Mangas. 


    Jour 14 : école de Boriyouré

    A 10 heures, nous prenons la direction de l’EPP de Boriyouré où nous attend Reine, la directrice du groupe D. A notre arrivée, nous constatons que le chantier du bâtiment scolaire du groupe D a repris, à minima, un seul ouvrier étant là pour la fabrication de briques. Pour le reste, du remblai a été mis dans ce qui sera les futures salles de classe. Le chantier risque d’être encore long, et Reine va devoir continuer à partager les salles de classe du groupe C avec ses trois niveaux (CE1, CE2 et CM1). Reine nous fait entrer dans son bureau où elle a installé une étagère pour faire une bibliothèque. Elle prépare également un concours de lecture pour la fin de l’année, avec le concours des autres directeurs. 

     


    Les trois autres directeurs nous rejoignent, alors que des élèves se préparent pour la réception prévue en l’honneur de Jar’Nati.


     


    Une fois tout le monde installé, les danses préparées par des élèves commencent. Elles sont entrecoupées de récitation de poèmes par des élèves et par une allocution de remerciement dite par une jeune fille. La réception se termine par l’hymne national béninois chanté en chœur par l’assemblée présente.

    Ce fut une belle manifestation de fraternité et de solidarité que nous ont donné les élèves et les enseignants de l’école de Boriyouré.

    Avant de nous quitter, nous allons au maquis Barka, au fond de la cour pour partager une boisson de l’amitié.

    Jour 15 : CAALT

    A 9h30 Brice passe nous récupérer pour aller au CAALT. 

    Nous abordons les deux sujets qui nécessitent des précisions : le stockage des colis à l’arrivée du container.

    Nous lui signalons qu’un container doit arriver mi-mai. Pas de problème pour lui, il y a une possibilité de stockage.

    La fin d’après-midi se passe chez Robert, où nous rencontrons Charles Djibodé. 

    Charles Djibodé nous rejoint chez Robert. Cette visite est utile pour conserver un bon contact avec lui en vue d’un bon suivi des pompes solaires des deux orphelinats. Actuellement tout se passe bien, Ce que nous avons constaté à Boukoumbé est normal et les pompes sont adaptées pour supporter ses démarrages successifs du fait de la faible intensité des panneaux en début de journée. Le point important qu’il faudra suivre, est le fonctionnement de la pompe dans le temps (6 à 8 ans). Dans le corps de la pompe, la partie "hélicoïdale" va s’user et il faudra la changer. C’est de la maintenance programmée. Le suivi par le logiciel PumpScann permet d’évaluer cette usure. Michel lui demande s’il est possible de mettre des batteries pour récupérer le courant produit mais non utilisé. Il dit que cela n’est pas possible car il faudrait modifier l’onduleur pour passer en alternatif, alors que la pompe fonctionne en continu.


     


    Fin de mission, beaucoup de sujets à évoquer au retour en France pour décider l’urgence et nos priorités, car nos faibles revenus ne nous permettront pas de faire tout ce qui est pourtant indispensable…



     







  • rentrée scolaire 2022

    422 enfants aidés pour cette rentrée scolaire !

    Jar'Nati et Jar'Nati Bénin ont distribué les kits scolaires que nous avons financés. Au nord du Bénin, à Natitingou, les écoles publiques de Kantaborifa, Boriyouri, Tchirimina et Koubirgou (arrondissement de Perma) ont bénéficié de l'aide de Jar'Nati. 422 enfants sont dotés du nécessaire pour apprendre à lire et écrire. 212 livres scolaires de français et mathématiques complètent notre dotation. Nous sommes heureux, tellement heureux de voir ces enfants équipés pour bien démarrer leur année scolaire ! Merci Anatole, Gregoire, merci Jar'Nati Bénin, sans vous rien n'aurait pu se faire ! merci à vous, donateurs qui nous faites confiance, 100% de vos dons vont à notre action !

    Continuez à nous soutenir :

    www.jarnati.fr

    https://www.helloasso.com/.../association.../formulaires/1

  • dernières infos décembre 2021 !

    Après deux ans d’absence, une mission Jar’Nati, dirigée par Michel DEGAUD, s’est rendue au Bénin du 13 au 28 novembre 2021.


    De cette mission, il ressort que la mise en autonomie EAU des deux orphelinats, ainsi que l’aide alimentaire fournis fin 2019 début 2020, ont permis de redonner un dynamisme aux deux établissements ce qui accroît leur autonomie globale.

    Les opérations fournitures scolaires effectuées lors des rentrées scolaires de 2020 et 2021 dans les groupes Kantaborifa/B et Tchirimina/C ont eu un impact certain sur l’amélioration du suivi scolaire des élèves. Cela est dû à moins de disparités liées au revenu des familles, avec une implication des parents des élèves ayant bénéficié de l’aide de Jar’Nati ainsi qu’une démarche du corps enseignant pour motiver les élèves.

    Nous pouvons dire que ces deux opérations ont atteint leur objectif : aider au développement éducatif des enfants au nord Bénin.

    Pour l’année prochaine, nous envisageons d’ajouter un ou deux groupes scolaires.

    Par ailleurs, nous continuerons à soutenir les orphelinats de Perma et de Boukoumbé dans leur accès à une plus grande autonomie de fonctionnement.

    Ce fut également l’occasion de faire un point avec nos amis de Jar’Nati Bénin sur le fonctionnement de l’association et du Bibliobus.

    Nous avons encore besoin de vous et de votre aide ! Jar’Nati étant reconnu d’intérêt général,

    vos dons sont déductibles de vos impôts à hauteur de 66%.

    Espérant que la situation sanitaire actuelle trouve enfin une issue heureuse dans les prochains mois, nous vous souhaitons une belle année 2022, à vous et tous vos proches.

    Merci de votre soutien !

  • en bref 2020/21

    En raison de la crise du Coronavirus, le container de Mars 2020 ainsi que la mission de Mai 2020 ont été reportés. 


    En mai 2020, Nous avons fait fabriquer 1552 masques, 24 dispositifs de lavage de mains et 420 litres de savons pour deux écoles de Natitingou, l'orphelinat de Perma et celui de Boukoumbé, afin de prévenir les risques de contagion du COVID19. 

    Octobre 2020 :


    La covid 19 plonge les orphelinats de Perma et Boukoumbé dans une plus grande précarité. Ils n'ont plus les moyens de s'acheter de la nourriture.


    Nous avons lancé une campagne d'aide alimentaire d'urgence. Elle a été réalisée en 3 phases. La dernière s'est terminée fin janvier 2021.


    En avril 2021, nous avons doté l'orphelinat de Boukoumbé d'un élevage de lapins (réalisation de cages et achats de lapins) et des caprins à Perma.


    Nous lançons également la remise en état de culture de 4 hectares à Perma. Le développement du maraîchage et des céréales à Perma et Boukoumbé, grâce à nos réalisations de puits et châteaux d'eau, vont bientôt permettre aux orphelinats d'être en autonomie alimentaire.


    A Perma, nous allons refaire le toit d'un dortoir pour accueillir des jeunes filles qui vont apprendre les métiers de coiffure, tissage, couture et maraîchage.


    Nous continuons notre soutien aux enfants démunis des écoles publiques de Tchirmina et Kantaborifa, à Natitingou. Nous devrions pouvoir accompagner une centaine d'élèves à la rentrée prochaine. 




  • container 2023

    Un nouveau container a été chargé et est parti en avril 2023. 

    Il va permettre d'envoyer 70 m3 de matériel. Une grande partie du volume est pour l'association ABCD qui met en place des actions dans le milieu agricole. En ce qui concerne Jar'Nati, nos colis seront à destination du Nord Bénin (matériel scolaire, vêtements pour les orphelinats), également des livres jeunesse pour le bibliobus

  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 bibliobus Cotonou

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 centre Dékanmé

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école kantaborifa

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école boriyouré

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école Koubirgou

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023  école Koubirgou

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école Tchirimina

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 orphelinat Perma

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 orphelinat Boukoumbé

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 orphelinat Boukoumbé

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 orphelinat Boukoumbé

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école kantaborifa

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école Sossounan

    Bouton
  • Titre de la diapositive

    janvier 2023 école Soussounan

    Bouton
L'EAU COULE aux ORPHELINATS DE BOUKOUMBE et PERMA ! L'EAU C'EST LA VIE : MISSION REUSSIE !

PROJET L'EAU
C'EST LA VIE

Une belle réalisation !

Projet 2018/2019
Accès garanti à l'eau pour 2 orphelinats ! un changement de vie important !
Moins de corvées d'eau, de l'éducation pour les enfants!
L'eau va générer un revenu par la vente des surplus du potager sur les marchés, par la vente de poulets ou porcs que les orphelinats vont pouvoir élev er.
Avec L'EAU pérenne, les enfants grandissent mieux, s'éduquent plus, peuvent participer et être acteurs de l'autonomie des orphelinats.

LE BIBLIOBUS

Un Bibliobus de 12 T, qui mène une action de lecture publique auprès des écoliers de Cotonou.
En 2010, nous avons sollicité le Conseil Général de l'Isère pour récupérer à titre gracieux un bibliobus destiné à la réforme. Nous l'avons acheminé par la route jusqu'à Natitingou.
en 2023, le bibliobus est toujours sur les roues ! Jar'Nati Bénin gère le camion sur Cotonou. Il est présent sur 5 sites scolaires et totalise plus de 300 adhérents.
Nous sommes une équipe ouverte, entièrement bénévole, qui s'investit à son niveau pour soutenir et aider nos amis béninois qui ont besoin. Jar'Nati est composé d'une vingtaine de bénévoles.  Jar'Nati est la contraction de Jarcieu (notre commune de l'Isère) et Natitingou (commune du nord Bénin).
Nous répondons toujours à la demande d'une personne impliquée dans une initiative locale.
Si quelqu'un , comme le directeur de l'école Ourbouga (Natitingou), vient nous trouver, nous étudions sa demande et essayons d'y répondre au mieux (projet bibliobus 2010). Il est indispensable que le projet ou la demande émanent de Béninois impliqués dans la vie locale.
Nous évaluons les projets de nos amis béninois et trouvons des solutions d'accompagnement à leurs réalisations. En France, Cela peut aller de l'envoi de matériel par container (nous gérons nous mêmes la logistique transport maritime et Jar'Nati Bénin gère les formalités et sortie du port) ou la recherche de financements.
Nous organisons des événements pour collecter de l'argent (soirées, tombola..), nous cultivons également des pommes de terre (opération "pommes de terre solidaires"), en collaboration avec une autre association de notre secteur (AFDI).
La création en 2016 à Cotonou de l'association Jar'Nati Bénin par nos amis béninois témoignent de leur engagement à mener des projets audacieux. L'action actuelle du bibliobus sur Cotonou en témoigne.

SOYEZ ADHERENT : COTISATION ANNUELLE à 10€ (une carte est délivrée mais pas de reçu fiscal pour les adhésions)
SOYEZ DONATEUR : Vous recevrez un reçu fiscal (L'association est habilitée à délivrer des reçus fiscaux)

100% de vos dons vont à notre action !

Nos quelques frais de fonctionnement sont financés par nos soirées, vente de pommes de terre etc...

Autonomie pour deux orphelinats

Avec L'EAU pérenne, les enfants grandiront mieux, se formeront, pourront participer et être acteurs de l'autonomie des orphelinats.
forage, château d'eau et pompe solaire, distribution par bornes fontaines, pour deux orphelinats. Merci de votre soutien !

Asset 2

Share by: